Gênes et ses Palais
Bonjour tout le monde !
Je vous parlais de Gênes ICI, sur un plan général.
Alors, aujourd’hui, et après une nouvelle visite, je veux partager avec vous un peu de la magnificence de cette ville fabuleuse.
En effet, le centre historique regorge de Palais, plus fastueux les uns que les autres.
Rappelons, d’ailleurs, que Gênes était capitale européenne de la culture en 2004, et, de surcroit, elle l’est aussi en 2024. Ce n’est pas un hasard !
D’ailleurs, l’UNESCO inscrit la ville au patrimoine de l’humanité en 2006.
Effectivement, sur plus de 100 palais que compte la ville, l’UNESCO sélectionne 42 d’entre eux !
Ils se situent, pour l’essentiel, Via Garibaldi (ancienne Strade Nuove), Via Balbi, et Via Cairoli.
Cependant, je vous présente ici les Palazzo Bianco et Rosso, le Palazzo Nicolosio Lomellino et le Palazzo Reale.
Ils font tous partie de ce l’on appelle « Le siècle gênois » qui se situe entre 1563 et 1640.
Vous l’aurez compris, il faudrait plus de quelques jours pour s’imprégner vraiment de Gênes.
La génèse des Palais de Gênes
Au XVI ème et XVII ème siècles, le système des Palais des Rolli prend naissance.
La puissante République de Gênes incite les riches familles à construire des Palais.
C’est ainsi que fleurissent des demeures luxueuses, nouvelles ou bien, des villas qui se transforment alors en vastes Palais.
Ce système de Rolli consistait à accueillir des hôtes de passage.
Plus l’invité était riche et célèbre, plus le Palais d’accueil devait être fastueux.
Le Palais Reale
Ce Palais se situe Via Balbi, du nom de ses premiers bâtisseurs qui commencent en 1618 les premiers bâtiments.
A partir de 1643, une deuxième phase démarre sous la direction de deux architectes : Pier Francesco Cantone et Michael Moncino,
Puis, en 1645, Francesco Maria Balbi reprend le projet et ajoute le jardin.
Mais aussi, aménage le premier niveau, commande des fresques pour les la décoration des salles.
Enfin, avec son cousin Giovan Battista Balbi, ils terminent la construction.
En 1677, la famille Balbi vend le Palais à la famille Durazzo , qui agrandit encore les lieux.
Enfin, en 1823, La famille Durazzo vend le Palais à Charles-Felix de Savoie, roi de Sardaigne.
Lequel en fait une de ses résidences officielles.
C’est ainsi l’heure de nouvelles transformations.
Toutefois, en 1919, le Palais Reale devient la propriété de l’État.
Je ne vous dirais pas qu’il est aujourd’hui intact, puisqu’en 1964, on l’ampute du « Ponte Reale » qui reliait le Palais à l’embarcadère du port.
Aujourd’hui le Palais est un musée, on y donne aussi des concerts et autres spectacles.
Le Palazzo Bianco et le Palazzo Rosso
Les deuc Palais sont situés via Garibaldi au numéro 18
Crédit photo Alessi
Dans cette salle, du Palazzo Bianco, on peut voir les chapiteaux de l’ancienne chapelle San Francesco en marbre blanc.
Crédit photo Alessi
Encore dans le Palazzo Bianco, cette salle propose une superbe collection de tableaux de peintres renommés, tant Italiens qu’étrangers. .
Pour ce qui concerne le Palazzo Rosso, on peut voir cette admirable loge et ses colonnes
Crédit photo Zeppa
Et, à l’extrêmité de la galerie une porte magnifique
Crédit photo Zeppa
Le Palazzo Lomellino
C’est le seul qui conserve son jardin d’origine. Tous les autres palais possédaient, bien sûr, un jardin magnifique.
Lorsque les temps modernes poussent les communes à percer des rues… Certains vestiges du passé disparaissent. Et, nous ne pouvons que le déplorer.
Cependant, ce jardin rescapé, nous donne une idée de ces jardins extraordinaires.
Pour l’anecdote, celui-ci tire son épingle de la destruction car son propriétaire était le Maire de Gênes. Comme quoi, parfois, les passe-droits …
Ainsi donc, sous le jardin, la rue passe sous un court tunnel qui supporte le dernier jardin de palais gênois.
Ce Palais se visite lors des Rolli days
D’ailleurs vous y verrez des fresques magnifiques, comme dans les autres Palais.
Mais, une particularité avant de passer au jardin, la chambre d’amis, en l’état, ou supposée en l’état. Toutefois, cette image vous donne une idée de la magnificience du mobilier de ces palais
Cependant, c’est le jardin qui distingue ce Palais, ce qui n’enlève rien à ses fresques et mobilier splendides.
Il ne présente que des fleurs bleues.
Le fond du jardin
Ainsi, vous pouvez imaginer la luxuriance de ce que pouvaient être les jardins des Palais .
Un rituel gênois : les Rolli Days
Chaque année, lors des « Rolli Days », plusieurs de ces palais sont ouverts à la visite.
Cette année c’était en avril-mai.
Exceptionnellement, pour l’arrivée de « l’Ocean Race » les 1 er et 2 juillet, les Palais étaient aussi ouverts, gratuitement de surcroit, sauf quelques uns avec supplément.
Ainsi, pour toute information, allez sur ce site
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Je ne peux que vous recommander de prendre le temps de séjourner à Gênes et découvrez ou redécouvrez la richesse de cette ville d’art.
Ne manquez pas non plus le site de la ville de Gênes
Nous remercions notre guide Barbara, un puits sans fond de culture. Ainsi que l’OT de Gênes et, naturellement la Chambre de Commerce Italienne de Nice.
Merci à tous ceux qui nous ont si bien accueillis, dont le Grand Hôtel Savoia, et d’autres dont j’aurais l’occasion de reparler.
En conclusion de Gênes et ses Palais
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